Je ne suis pas le meilleur ostéopathe … et tant mieux ! 

Et là vous vous demandez ou je veux en venir, qu’est ce que je veux dire par là ? 
En fait c’est assez simple : le meilleur pour quoi ? le meilleur pour qui ? 
Là on perçoit tout de suite la plus grande difficulté de réponse. 

Je ne pense pas qu’il existe un « meilleur ostéopathe » mais je pense qu’on peut être le meilleur pour un certain groupe de personne. 

 

S’adresser aux bonnes personnes pour être le meilleur ostéopathe pour eux

 

Il y a une tendance assez franche en ostéopathie, mais c’est valable dans d’autres métier, c’est celle de la spécialisation. 

Il y a deux domaines ou on aime dire que l’on est spécialisé : la périnatalité et le sport. 

Les bébés, les femmes enceintes, le sportif de haut niveau sont des publics un peu à part soit dans leur fonctionnement, dans leur physiologie ou dans leur psychologie. Et c’est souvent par sensbilité, préférence et émotion que l’on se dirige vers ce type de public. 

Certain diront que la spécialité en ostéopathie n’existe pas, d’autre vous diront que si tel ou telle ostéo préfère bosser avec tel type de public : grand bien lui fasse. 

Je suis un peu plus nuancé : ce n’est pas tant la catégorie qui importe mais bien le profil type. 

En marketing on appellerait cela un avatar client : c’est la représentation que l’on a de notre patient idéal. 

Et elle est différente chez tout le monde. 

 

Pourquoi définir son patient idéal ? 

 

Et bien définir son patient idéal c’est faire en sorte d’être le meilleur pour un groupe de personne donné ! 

S’il y a bien une variable générale, c’est qu’on ne peut pas aider et plaire à tout le monde. Certain le comprennent vite, d’autres, comme moi, le comprennent lentement … ! 

Définir le type de personne avec qui l’on aime travailler c’est aussi s’assurer de prendre du plaisir en bossant : et ça quand on soigne des humains c’est primordial, sinon c’est burnout assuré … et il y en a beaucoup trop !

 

Comment on fait ? 

 

Pour définir son patient idéal il vous faut plusieurs données : 

son age, son sexe, sa catégorie socio professionnelle et son métier, ses hobby, ce qu’il/elle fait pendant son temps libre, ses objectifs, ses besoins, ses peur, ses objections et ses influences. 

Oui, je sais, vous avez l’impression que ça fait beaucoup : pourtant c’est la précision du profil qui compte. ça ne veut pas dire que vous ne travaillerez qu’avec ce type de personne mais que vous savez à quel type de personne vous adresser lorsque vous ferez votre site, que vous alimenterez vos réseau etc. 

On ne s’adresse pas de la même façon à Stéphanie 42 ans paysagiste, pratiquant du yoga, déconnecté des réseaux ou à Cédric 29 ans coach sportif, qui est à fond sur Instagram et Tiktok.

 

Il y a malgré tout des variables communes : on ne sera pas le meilleur pour tout le monde, on ne satisfera pas tout le monde mais on peut reconnaitre un bon ostéopathe avec certains critères. 

 

Comment reconnaitre un bon ostéopathe ou votre meilleur ostéopathe ? 

 

1 – le diplôme et le numero ADELI 

C’est le critère N°1 : votre ostéopathe doit être diplômé d’une école agréée et avoir un n°ADELI qui atteste de son droit d’exercer. 

S’il n’est pas accessible, demandez directement à l’ostéopathe s’il a un N°ADELI. 
En France c’est OBLIGATOIRE !

2 – le bouche à oreille numérique et classique 

Vous ne savez pas vers qui aller : demandez aux personnes autour de vous, regardez les avis sur google (même si c’est à double tranchant parfois …) et visiter le site internet de l’ostéopathe en question. 

3 – sa capacité d’écoute 

Un ostéopathe digne de ce nom se doit de vous écouter sans avoir à vous interrompre toutes les 10 secondes. 

Vous avez le droit à un espace de parole de d’expression pour verbaliser la raison de votre venue ainsi que vos questions, vos inquiétudes etc. 

Si l’ostéopathe vous coupe trop souvent la parole : fuyez.

4 – il s’adapte à vous 

Un bon ostéopathe n’est pas dépendant d’une technique : il sait s’adapter à vous.

J’ai de nombreux patient qui n’aime pas les manipulations : je ne les manipule pas, point. 

Si vous n’avez pas donner votre consentement pour une manipulation l’ostéopathe commet une faute, et je compte sur vous pour le lui faire remarquer ! C’est vous qui décider ce que l’ostéopathe à le droit de faire en terme de thérapie manuelle, ne l’oubliez pas. 

5 – il personnalise la consultation 

Tout le monde n’a pas besoin de thérapie manuelle, de manipulation, certains ont besoin de bouger un peu plus, d’autre d’un exercice. L’objectif de l’ostéopathe c’est d’identifier, de catégoriser et de décider l’action la plus adéquat à mettre en oeuvre pour débloquer la situation dans laquelle vous vous trouvez. 

Pour cela l’ostéopathe tiens compte de vos préférences et de vos attente durant la consultation. 

6 – il vous suit et ne vous lâche pas dans la nature 

La consultation ne s’arrête pas lorsque vous sortez du cabinet, l’ostéopathe vous suit à distance par mail ou par telephone et vous aura sans doute donner des conseils proposer un RDV de suivi. Soit pour continuer le travail commencer soit pour un contrôle et ajuster la suite de la prise ne charge. 

7 – il vous demande votre avis et vous rend acteur 

L’ostéopathe pars du principe que vous êtes le spécialiste de vos sensation : vous faire participer en tant que co-créateur du traitement est essentiel puisque c’est vous le coeur du processus. 

ça peut être à travers la description de vos sensations, de vos préférences, de vos attentes ou bien avec un exercice. 
Vous êtes au coeur du processus. 

8 – il vous propose des options de traitement et de redirection si besoin

Pour une même problématique, il existe une multitude d’approche et d’option de traitement, l’ostéopathe peut vous en proposer plusieurs. La décision sera commune et tiendra compte de vos préférences et ce qui parait le plus adapter dans la situation dans laquelle vous vous présentez. 

 

Choisissez un ostéopathe qui vous correspond

 

C’est le plus important, un ostéopathe avec qui vous vous sentez bien, à l’aise, qui vous écoute et qui vous prend en considération.