Et si l’entreprise n’était pas seulement un lieu ou l’attend son salaire en fin de mois ?

Si cette entreprise était également un lieu d’accomplissement, d’épanouissement et une source de bien-être ?

 

C’est dans cette optique que l’ostéopathie peut amenée un réel « plus » à l’entreprise et ses salariés.

 

L’ostéopathie tend à se développer de plus en plus dans le milieu de l’entreprise, aller plus loin que les recommandations de base de l’assurance maladie est un véritable souhait pour bon nombre d’entre elles : tout le monde y gagne.

 

L’augmentation du nombre de troubles musculo-squelettiques (TMS)

 

Les TMS sont en augmentation constante depuis le début des années 90.

Ils représentent 87%  des maladies professionnelles et 92,3% dans le secteur BTP soit la première cause de maladie professionnelle en France.

Le stress est le second problème de santé.

Le nombre de TMS augmente chaque année de 18% depuis 10 ans et engendre arrêt de travail, perte de productivité pour l’entreprise et un climat social en berne.

C’est un véritable problème de santé publique.

 

Mais que sont véritablement les TMS

 

Ils représentent un large éventail de pathologies touchant les muscles, les tendons, les nerfs et les articulations qui permettent au corps de se mouvoir.

Parmi les plus fréquents, on peut citer les lombalgies qui regroupent l’ensemble des symptômes se portant sur la région lombaire.

 

Le stress au travail

 

D’après une étude menée par le Cegos en 2014, le stress au travail touche 53% des salariés, 68%des managers et 71% des DRH. Cette étude a également montré que le stress diminue la motivation des salariés.

Dans l’article « biologie de la motivation » des chercheurs ont démontré l’interdépendance de la motivation et du stress, et notamment le rôle d’un neuromédiateur de la motivation : l’acétylcholine.

Le stress entraîne un déséquilibre du système nerveux autonome en faisant baisser les taux d’acétylcholine et entrave biologiquement l’expression de la motivation.

 

On distingue 3 phases/niveaux de stress :

 

1- La phase d’alarme : le système se prépare à soit prendre la fuite, soit combattre. Dans cette phase, tous les sens sont en alerte, on peut comparer cette phase à un stress aigu. Biologiquement, on a une augmentation de l’adrénaline, ainsi que du rythme cardio-respiratoire.

 

2- la phase de résistance : c’est la phase ou l’organisme s’adapte au stress. Tout est fait ici pour protéger l’organisme de l’épuisement, on peut comparer cette phase à un stress chronique. Biologiquement, on assiste à une augmentation du cortisol, la fameuse hormone du stress.

 

3- La phase d’épuisement : les réserves sont épuisées, les mécanismes d’adaptation sont à bout, les défenses sont dépassées, c’est là ou l’épuisement, la déprime, survient. Les problèmes de santé peuvent apparaître ou s’aggraver dans cette phase. Biologiquement, le système nerveux sympathique (dépense d’énergie) prend l’ascendant sur le système nerveux parasympathique (conservation d’énergie, réparation), le corps ne suit plus la modification et les troubles s’installent.

 

Que sont le stress et la motivation ?

 

le stress : d’après le CNRTL le stress est une « agression de l’organisme par un agent physique, psychique, émotionnel entraînant un déséquilibre qui doit être compensé par un travail d’adaptation ».

La motivation : d’après le CNRTL la motivation se défini par « l’ensemble des facteurs dynamiques qui orientent l’action de l’individu vers un but donné, qui déterminent sa conduite et provoquent chez lui un comportement donné ou modifient le schéma de son comportement présent ».

 

Comment mieux gérer le stress subi ou induit

 

  • Des techniques de développement personnel amenant vers une attitude positive, une prise de conscience, une meilleure image de soi et une mise en action.

 

  • Votre alimentation, en tant que carburant, joue un rôle primordial dans votre humeur et vos fluctuations hormonales. Le magnésium, la vitamine D, les oméga 3 sont en déficit presque permanent à cause de notre alimentation moderne et jouent pourtant un rôle primordial dans la qualité des réactions chimiques et hormonales de notre corps, et donc dans notre capacité à gérer notre stress.

 

  • L’ostéopathie : L’approche manuelle, bien qu’en apparence mécanique, s’adresse avant tout au système nerveux. Notre action sera d’informer le système nerveux qu’il n’a plus aucune raison d’être en protection puisque tout bouge normalement. Le traitement visera à restituer un équilibre dans le système, tant au niveau biomécanique que fluidique. Pour cela l’ostéopathe dispose de diverses techniques et approche en fonction de la symptomatologie et de l’état du patient.

 

Et l’ostéopathie dans tout ça ?

 

L’ostéopathie est une approche manuelle qui vise à redonner de la mobilité là où cette dernière a été perdue. Cela à tous les niveaux : musculaire, articulaire, tendineux, ligamentaire ou fascial.

Elle est une des principales indications dans le traitement des TMS.

 

Comme je vous l’ai dit plus haut, tout le monde y gagne :

 

  • pour vos collaborateurs :
    • une diminution significative des douleurs liées au travail
    • un meilleur état d’esprit des employés
    • une amélioration des relations hiérarchiques
    • une reconnaissance du salarié non lié à sa rémunération
    • une prise en charge des effets du stress
    • une sensibilisation à la conscience corporelle
    • de l’auto-prévention

 

  • pour votre entreprise :
    • une diminution des arrêts de travail
    • une diminution des coûts liés aux arrêts de travail
    • une diminution de l’absentéisme
    • une diminution du turn-over
    • une entreprise plus attractive
    • une augmentation de la productivité
    • une fidélisation des salariés
    • une amélioration du climat social

 

Les chiffres des TMS

 

  • Le coût moyen d’un TMS est supérieur à 21 000 euros, selon l’INRS.
  • 50 à 60% de l’absentéisme en Europe est dû au stress et à son impact sur la santé.
  • 100 À 500 euros et plus par salariés touchés ou non par des TMS.
  • Au moins 2 jours d’arrêt de travails par salariés, touchés ou non par des TMS.

 

Coûts directs :

100 à 500 euros par salariés : cotisation maladie professionnelle, indemnités, adaptation du poste de travail, temps pour la gestion des dossiers.

 

coûts indirects :

De 2 à plus de 7 fois les coûts directs :absentéisme, départ, perte de productivité.

 

coûts stratégiques :

  • sociaux : conflits, épuisement, manque de motivation et perte d’implication
  • productifs : temps de production revue à la hausse
  • économiques : perte de productivité, de compétitivité, de clients
  • éthiques : attractivité et image de l’entreprise

 

Que nous dit la Loi dans tout cela ?

 

Une disposition a été mise en place dans le Code du travail via l’article L4121-2 du 8 août 2016 visant à aider l’employeur dans son obligation « d’assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale des travailleurs. »

Afin de permettre la mise en oeuvre des mesures nécessaires, l’employeur doit respecter neuf principes généraux de prévention précisés dans le Code du travail.

 

1° évité les risques ;

2° Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;

3° Combattre les risques à la source ;

4° Adapter le travail à l’homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ;

5° Tenir compte de l’état d’évolution de la technique ;

6° Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ;

7° Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants, notamment les risques liés au harcèlement moral et au harcèlement sexuel, tels qu’ils sont définis aux articles L. 1152-1 et L. 1153-1, ainsi que ceux liés aux agissements sexistes définis à l’article L. 1142-2-1 ;

8° Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle ;

9° Donner les instructions appropriées aux travailleurs.

 

Une logique favorisant l’action préventive et pas uniquement curative.

 

7 actions concrètes menées par l’ostéopathe au sein de l’entreprise :

 

1- optimisation des postes et des postures de travail :

 

Qui veut aller loin ménage sa monture 

 

C’est dans cette optique de prévention que l’aménagement ou le réaménagement du poste et des postures de travail est essentiel.

Un trouble musculosquelettique n’apparaît pas du jour au lendemain.

C’est toute la richesse de l’ostéopathie que de pouvoir déceler d’éventuelles postures, déséquilibres qui peuvent à terme devenir des douleurs voir des arrêts de travail.

 

2- diagnostic précoce des troubles musculo-squelettique : 

Les TMS avancent d’abord à bas bruit avant de se révéler sans prévenir. C’est pour cela que la prévention est primordiale. Vous donnez l’opportunité à vos employés d’agir avant que les douleurs n’apparaissent.

 

3- Traitement des troubles musculo-squelettiques : 

C’est notre pain quotidien en tant que praticiens libéraux, la seule différence ici, c’est que l’ostéopathe exerce directement dans les locaux de l’entreprise ce qui permet à vos collaborateurs de pouvoir consulter dès les premiers gènes ou douleurs et idéalement en prévention.

 

4- responsabilisation des salariés : 

C’est sans doute le volet le plus important de tous, car même si l’ostéopathie est véritablement efficace, elle n’est pas miraculeuse pour autant, sinon plus personne n’aurait mal au dos ! Impliquer vos salariés dans leur santé, être acteur plutôt que spectateur c’est la meilleure des préventions. La meilleure façon de sensibiliser vos collaborateurs est de les responsabiliser et les sensibiliser à leur santé, via des exercices, une révision de certaines croyances encore bien ancrées ou encore l’explication de ce qu’est la douleur.

 

5- gestion du stress :

Le stress est tout aussi insidieux que l’apparition des TMS.

Par l’action de l’ostéopathie, des exercices de respiration ce stress permet d’être mieux géré et relativisé.

Cela permet également de juguler une usure précoce due au stress, grâce à l’ostéopathie.

 

6- diminution des arrêts de travail :

Selon la revue de l’ostéopathie, l’ostéopathie diminue le taux d’absentéisme de 20%.

Il est essentiel dans cette optique de collaborer avec le médecin du travail pour optimiser encore ces chiffres.

 

7- augmentation de la productivité : 

Un employé heureux est un employé plus productif, l’inverse est beaucoup moins vrai.

Selon une étude de l’université de Warwick, un employé heureux serait 10 à 12 % plus productif qu’un autre employé … pensez-y !

 

L’ostéopathie pour une entreprise émotionnellement saine

 

On travaille mieux quand on va bien, c’est un fait. Cela a été récemment démontré, les employés heureux sont des employés productifs, fidèles aux relations hiérarchiques pérennes.

Allez plus loin que les recommandations actuelles sont une nécessité, afin de faire évoluer le monde du travail vers une dynamique plus positive et vision pérenne de l’avenir. L’entreprise est plus qu’un lieu ou l’attend son salaire en fin de mois, c’est également un lieu d’accomplissement et d’épanouissement personnel. 

L’ostéopathie est à votre disposition pour entamer cette transition.

 

Prenez de l’avance, intégrer l’ostéopathie dans votre entreprise

 

L’ostéopathie est une aide précieuse, peut importe votre secteur d’activité, c’est la toute sa force : son adaptabilité et sa personnalisation.

Vous êtes unique, votre entreprise est unique avec ses particularités, son identité, ses employés tous uniques, l’ostéopathie vous propose une offre sur mesure, adaptée à vos besoins.

Comme nous l’a sagement dit Gandhi :

 

Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde

 

Alors, prenez de l’avance, changez le monde.

 

Prenez soin de vous,

 

Julien Moreno.